CAMBODGE

Notre premier contact avec le Cambodge n'a pas été une réussite. Nous ne sommes restés que 2 semaines, à Phnom Penh et Siem Reap et nous avons été horrifiés par les prix si disproportionnés par rapport à la qualité offerte. Et puis nous avons décidé de donner une seconde chance à ce pays et y sommes retournés deux mois. Inutile de vous précisez que nous avons bien fait de penser que nous avions dû passer à côté de quelque chose ! Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à son propre jugement... Il est certain qu'en ne séjournant que dans la capitale et la ville la plus touristique... d'Asie, nous ne mettions pas tous les atouts de notre côté ! C'est un pays émouvant et fascinant, les Khmers sont adorables et souriants et ces deux mois ont été fabuleux. Ne vous laissez surtout pas intimider par certains commentaires sur la soi-disant malhonnêteté des gens. OK il y a toujours des petits malins qui essayent de profiter des touristes mais pas plus (et peut-être même moins) que dans n'importe quel pays industrialisé ! Une petite anecdote dans ce domaine : nous arrivons tôt le matin au "bus terminal" de Koh Kong 1/2 heure avant le départ du bus pour Sihanoukville. Là on apprend que le seul bus du jour est complet et vu que nous n'avons pas la moindre intention de passer une deuxième nuit ici, nous négocions avec l'aide d'un habitant du coin deux places dans un mini-bus pour Kampot. Nous essayons de faire comprendre que nous souhaitons nous faire arrêter à l'embranchement de la route descendant à Sihanoukville, ceci uniquement s'il y a un moyen de transport pour nous y conduire. Un peu dans le brouillard concernant l'issue finale de ce trajet, nous embarquons pour un voyage très sympa. Les ponts n'étant pas terminés, nous prenons des bacs pour traverser les 4 ou 5 rivières. Nous avons eu la chance de ne pas avoir de délais d'attente trop long et ce fut très agréable. C'est avec un plaisir quasi enfantin qu'un des passagers tirait les poils sur les bras de Dominique. Ca l'a amusé pendant un bon moment... et nous aussi. La pilosité des occidentaux a dû être son sujet de conversation de prédilection pendant quelques jours ! Arrivés à l'embranchement tout va très vite. Notre chauffeur s'arrête, parlemente un peu avec le chauffeur d'une voiture, lui donne quelques billets, transfert nos sacs et repart avec un grand signe de la main. N'ayant rien payé à l'arrivée, nous avons compris que le chauffeur de mini-bus avait réglé notre trajet jusqu'à Sihanoukville. Il aurait été si facile de nous laisser nous débrouiller pour payer le trajet final nous même, après tout, c'est notre choix de nous arrêter avant Kampot. Ne soyez donc pas paranos mais restez simplement vigilants... comme chez vous ! Une dernière chose, si vous devez négocier quelque chose, faites le bien entendu avant la prestation.