CAMBODGE - Stung Treng-Koh Kong

STUNG TRENG

Pas grand chose à en dire. C'est une de ces villes-frontières qui sont en général sans grand intérêt. Le fait qu'elle soit au bord du Mékong la rend un peu plus plaisante et permet quand même de se balader agréablement. On n'y stop en général que pour traverser la frontière avec le Laos ou pour se rendre à Banlung. Un cambodgien très sympa qui a vécu en France a ouvert un resto juste en face du terminal des transports (au bord du Mékong), sa pancarte en français est une des premières choses que l'on voit à l'arrivée. Profitez-en pour récolter toutes les infos dont vous avez besoin. Le resto juste à côté organise les départs pour le Laos.

Après une visite des hébergements possibles, nous avons opté pour une chambre dans un hôtel face au marché : Stung Treng GH dont les chambres, moins déprimantes que leurs rivales, étaient simples et propres. 8$ avec TV sat.

KOH KONG

Nous avons été hermétiques aux charmes de cette ville (il paraît qu'il y en a). Fatigués de la journée de voyage depuis Bangkok, nous avons pris une chambre dans un hôtel au bord de l'eau, le Koh Kong city hôtel, impersonnel et pas terrible hormis la vue. 19$ la double.

CAMBODGE - Banlung

Capitale de la province du Ratanakiri, Banlung est une petite ville traversée par des pistes de terre orange. Autant dire que la poussière y est reine et qu'il faut faire comme les locaux et s'équiper d'un masque de chirurgien pour quelques riels sur le marché. Ceci en hiver car en été, saison des pluies oblige, tout se transforme en boue. Dans les montagnes environnantes, vivent une douzaine d'ethnies différentes et la ville est le départ de nombreux treks et excursions dans la jungle en 4x4, moto ou à dos d'éléphant. Il y a également de belles cascades dans le coin et le lac Yeak Laom, cratère inondé niché dans la jungle est une destination très agréable qu'on se baigne ou pas. Un charmant petit sentier en fait le tour (2,5 km).

Hébergement

Après avoir échappé aux horribles chambres glauques du Tribal Hôtel, terminus de notre mini-bus, nous nous sommes posés au petit hôtel familial : Mithapheap GH 10$ TV sat. Correct sans plus.

Terres Rouges au bord du lac Boeung Kan Siang est un peu à l'extérieur de la ville, on y parle français. Le Lodge est composé d'une grande villa cambodgienne en bois (villa de l'ancien gouverneur), d'un restaurant agréable et de bungalows en dur pour les suites, le tout dans un grand jardin exotique. La déco constituée d'objets venus de toute l'Asie est soignée aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur et le calme règne en maître. C'est l'hébergement de luxe de Banlung. A 37$ la double c'est un luxe très abordable.

Nous avons repéré des bungalows en dur à côté du lac Yeak Laom et les avons visité. Le Nordic House est tenu par un suédois. Les chambres sont très bien équipées et très propres dans un environnement agréable. Un peu loin de Banlung (5 km) mais le patron nous a assuré aller chercher gratuitement les clients en ville. Louer une moto est aussi une bonne option vu qu'il y a pas mal de circuits à faire dans les environs. 20$ pour deux personnes. Nous comptons bien tester les lieux la prochaine fois !

CAMBODGE - Kratie

Petite ville de province (prononcer Krotchey) au bord du Mékong, pas d'hôtel ni de resto de luxe. Il est très agréable de s'y poser quelques jours et de louer une moto pour se balader dans les environs, s'arrêter sur une petite " plage " et observer les pêcheurs lancer leurs filets, les femmes s'occuper de leur jardin et les enfants courir sur le sable en menant les bœufs se désaltérer... Le matin nous nous rendions sur le marché où nous achetions des gaufres pour 200 riels (1$ c'est 4000 riels), un délicieux petit déjeuner pour trois fois rien.

Hébergement

La première nuit nous avions trouvé des chambres au Oudom Sambath au bord du Mékong, pas terrible sans être trop vilain et patron et personnel moyennement sympa. Héberge pas mal de groupes sur réservation et ne fait donc plus d'effort comme souvent dans ce cas. 10$ la double.

Ensuite nous sommes restés quelques jours au Riverside Hôtel pas loin du précédent. 10$ la chambre avec vue sur le Mékong (#201) et TV sat. Tout le monde est adorable et très serviable. Pour les amateurs, thé vietnamien au lotus à volonté (en tout cas on ne nous l'a pas facturé !) tout au long de la journée.

CAMBODGE - Kep

Très calme, tout petit, relax, paisible... un gros coup de cœur. Les plages ne sont pas terribles mais il y a des îles pas loin. La campagne environnante est très agréable et les gens sont formidables. Nous avons sillonné le coin en moto (location : 5$ par jour) avec énormément de plaisir. Il faut absolument aller manger sur le marché au crabe qui abrite plusieurs petits restos locaux. Bonne atmosphère.

Hébergement

Kep Lodge : à la sortie de Kep sur la route de Kampot. 6 très jolis bungalows sur la colline en bordure de forêt avec vue époustouflante sur la mer, les îles et le Bokor au loin. Belles chambres avec lit confortable, moustiquaire, bureau, grande salle de bain et cerise sur le gâteau : la terrasse où un confortable fauteuil en rotin invite à flemmarder en admirant le paysage pendant des heures. Le patron, un Suisse de Zurich marié à une Khmer est très sympa. Le seul bémol ce sont les trois chiens (adorables au demeurant) de la maison qui aboient fréquemment et troublent le calme des lieux à toute heure du jour ou de la nuit. Rien de gravissime et à 23$ le bungalow pour 2 c'est un bon rapport qualité/prix pour un environnement paradisiaque. Bon restaurant.

Si vous allez à Kampot, passez à l'Epic Art Café un projet humanitaire qui fournit un emploi aux malentendants. Brownies divins, peut-être même encore meilleurs que ceux du Starfish à Sihanoukville.

Le bus entre Kep et Sihanoukville a été supprimé. Il y a bien un bus par jour pour Kampot mais nous avons préféré prendre un tuk-tuk, pas bien plus cher (négocié 5$) et bien plus agréable pour cette petite distance. Le chauffeur très sympa et qui parle un peu anglais, n'est reparti qu'après nous avoir trouvé des places dans une voiture pour Sihanoukville. Si vous restez dans le coin, il s'appelle Kara (ou ça y ressemble de près !) et son n° est : 017 420 460.

CAMBODGE - Hébergement Sihanoukville


Hébergement

Sbov Meas : bâtiment type motel, chambres simples, pas d'étage, dans la rue parallèle à la plage. 12$ pour une double.

Deva Raja Villa : juste en face du précédent. Grande villa avec 6 chambres et un bungalow dans le jardin. Le patron vient des Etats-Unis et dirige seul son affaire. Le bar est très sympa mais il manque sérieusement d'une touche féminine dans la déco des chambres. Dans chacune, il a fait faire sur-mesure une gosse unité en bois massif qui inclue d'une seule pièce bureau, commode, bar, dressing... comme on en trouve dans les hôtels internationaux. Joli mais manque de personnalité. Le nettoyage des chambres est fait par de jeunes garçons pas encore bien entraînés et il reste encore beaucoup d'efforts à faire niveau propreté, tout en restant correct quand même. Salle de bain un peu glauque, il y a une baignoire ce qui est bien inutile si on considère le mince filet d'eau avec lequel il nous a bien fallu nous résoudre à nous laver durant 4 jours. Le patron assez sympa le premier jour a été un peu plus taciturne les jours suivants. Est-ce parce que nous lui avons signalé le peu de pression dans les sdb ? A 30$ la double ce n'est pas un très bon rapport qualité prix et nous avons cherché un autre hébergement pour la suite...

Rega GH "Le Jardin aux Hibiscus" : Sur la route non goudronnée qui descend à la plage. Bâtiment en U en contrebas avec un joli jardin au centre. Restaurant à l'étage sur une immense terrasse en bois abritée. Chambres simples de taille plus que correctes avec moustiquaires, petites salles de bains avec douche. A 10$ la double avec ventilo, c'est un excellent rapport qualité/prix d'autant que c'est une des rares GH d'où on entend le moins les "boum boum" des bars cités plus haut.

Coaster Bungalows : sur Serendipity, bungalows charmants étagés sur la colline en bord de mer et qui se terminaient lors de notre séjour. Nous les avions repérés et visités le jour de notre arrivée et attendions avec impatience qu'ils soient finis afin de pouvoir y séjourner un peu. Nous avions discuté avec le gérant, un gars très sympa venu de Nouvelle Zélande et avions réservé notre bungalow préféré pour l'ouverture. Une autre déception. Les basses sorties des haut-parleurs hurlants des bars de Ochheuteal troublent le sommeil jusqu'à 7h du mat. Nous avons un souvenir particulier de notre premier soir. En tant que premiers à séjourner dans ce bungalow, nous avons visiblement dérangé quelques énormes araignées qui avaient élu domicile dans cet abri providentiel. Sans en être, l'une d'elle avait bien la taille d'une mygale et je dois avouer que nous avons appelé un membre du personnel pour s'en occuper. 30$ le bungalow pour 2. Au final assez cher compte tenu des finitions un peu bancales et des nuisances sonores.

New Sea View Villa : à côté de Rega GH c'est une grande maison tenue en saison par un groupe de plusieurs occidentaux de différentes nationalités. Bar agréable, chambres simples et propres. 15$ la double au rdc.

Se restaurer

Sur la plage d'Ochheuteal, tous les soirs on trouve une succession de barbecues de la pêche du jour. Très sympa et pas cher. Pour 3$ vous avez une belle assiette bien remplie. A partir de 18-19h, la pression est à 75c pour un happy hour qui s'éternise jusqu'au bout de la nuit...

Le restaurant du Jardin des Hibiscus (Rega GH) est très agréable et on y mange bien. Là encore un bon rapport qualité/prix.

Happa, sur la portion goudronnée de la route qui descend vers la plage, est un petit restaurant agréable qui propose une cuisine Khmer préparée sur un "Teppanyaki" plaque de fer utilisée par les Japonais. Tout se cuisine devant vous. Très sympa et pas trop cher.

Le restaurant du Cloud 9 (bungalows en bois qui grimpent sur la colline) tout au bout de Serendipity est pas mal et l'environnement un peu sauvage est très agréable pour se détendre à toute heure.

Starfish Bakery en ville dans la ruelle qui passe juste à côté du Samudera Market (le petit supermarché) est géré par une ONG qui offre une assistance auprès de la population locale qui en a besoin. Le projet est vaste et n'est financé que par donations. Le lieu permet à des personnes handicapées d'avoir un travail ce qui leur serait impossible ailleurs. Allez-y, ça les aide et en plus, ils font les meilleurs brownies de la ville et même de beaucoup de villes !

Un bon point quand même pour l'excellent curry Khmer du Deva Raja. Une recette traditionnelle authentique et non "améliorée" à la sauce occidentale.

CAMBODGE - Sihanoukville


Sihanoukville est la seule ville balnéaire avec des plages dignes de ce nom. Les avis sont toujours très marqués à son propos alors voilà ce qu'il en est : le centre n'a aucun intérêt particulier si ce n'est pour faire des achats moins chers qu'en bord de mer. Victory Hill est un quartier assez glauque et est réputé pour ses bars à "hôtesses" nous n'avons pas aimé donc n'y avons pas séjourné. Sokha beach qui est la plus belle plage proche du centre est maintenant la propriété d'un hôtel de luxe mais même si vous n'y séjournez pas, vous pouvez lézarder moyennant 2$ par personne (ou mieux, achetez une pâtisserie au restaurant et allez la déguster sur la plage). Ochheuteal beach est le quartier le plus touristique et la majorité des hôtels et guesthouses se trouvent dans les trois rues parallèles à la plage et sur la route (dont le dernier tronçon n'est pas goudronné) qui y descend. En saison (hiver), l'ambiance y est plutôt estivale la journée et festive le soir. Quand on arrive sur la plage par la route, la longue bande de sable sur la gauche est Ochheuteal beach et la petite plage rocheuse en croissant sur la droite est Serendipity. La première abrite majoritairement des bars restaurants et très peu d'hébergement, c'est là que se prélassent les amateurs de bronzage la journée. La seconde est une succession de guesthouses et de bungalows qui grimpent sur la colline. Tous ont leur bar restaurant. Pour ceux qui ont le sommeil léger, certains bars diffusent leur musique à fond toute la nuit. Elle s'entend dans tous les hébergements de la plage et pratiquement tous ceux de la route qui y descend. A une petite heure de ballade en longeant Ochheuteal, après le petit cap sur lequel est perché le Queen Hill Resort, on trouve Otres beach, notre plage préférée. Un peu plus étroite que la première, elle est aussi plus propre et plus calme. Il y a quelques bungalows mais environ 20$ pour une chambre avec douche froide ce n'est pas forcément un bon plan.

Le Parc National de Ream à une vingtaine de km est une excursion appréciée. On peut se restaurer dans un des restos locaux qui s'alignent sur la plage. Ici pas de tables et chaises ni de menus mais des hamacs et la pêche du jour dans l'assiette. Très reposant, d'autant que nous étions les seuls touristes ce jour là. Pour les Robinsons en herbe, il y a également quelques îles accessibles de Sihanoukville pour la journée ou plusieurs jours. Des bungalows rustiques en bois avec moustiquaire et eau froide peuvent vous accueillir. Sur l'une d'elle, l'hébergement consiste en un hamac avec moustiquaire : dépaysement total ! Ceux qui choisiront Bamboo Island débarqueront sur une grande plage avec quelques bungalows et "restos" rustiques. Un chemin traverse l'île en direction de la seconde plage encore plus calme et tranquille, juste un resto et moins de bungalows. Belle petite ballade de 10/15 mn très agréable à travers la forêt de Bambous.

CAMBODGE - Battambang


C'est la deuxième plus grande ville du Cambodge après la capitale mais l'atmosphère y est celle d'une tranquille petite ville de province. Il n'y a pas (ou très peu) de grands bâtiments et les véhicules à moteur partagent les rues avec les attelages divers. Moins de 15 tuk-tuks comparé aux 2000 de Siem Reap !!! L'intérêt de Battambang est plus dans les villages alentours que dans la ville elle-même alors que ce soit à moto ou en tuk-tuk, prévoyez des excursions.

Hébergement

La villa : cette grande villa de style colonial datant de 1930 est le plus bel hébergement de Battambang. Seulement 7 grandes chambres et une ambiance coloniale qui transporte dans le temps, elle est située sur la rive est de la rivière Sangker. Notre très belle chambre (au rdc) était à 50$ avec petit déjeuner.

Pour 15$ la chambre double, il y a un hôtel khmer sur la route #5 qui est le plus agréable et le meilleur rapport qualité prix dans sa catégorie. J'ai malheureusement oublié le nom mais si vous vous dirigez vers l'ouest en partant de la rivière sur la route #5, il est situé sur le trottoir de droite après la deuxième ou troisième intersection et c'est le premier de la rue avec un atelier de meubles en bois attenant. L'employée de la réception qui parle un peu anglais est une des personnes les plus adorables rencontrée au Cambodge. De plus, lors de notre passage c'était d'une propreté exemplaire. Si vous trouvez, merci de me rappeler le nom !

CAMBODGE - Siem Reap

Siem Reap c'est avant tout Angkor. Que ce soit par curiosité ou par passion archéologique, tout le monde est là pour voir Angkor, c'est pourquoi les prix sont si élevés. A commencer par ceux des Pass pour l'entrée du Parc Archéologique : 20$ pour 1 jour, 40$ pour 3 et 60$ pour 7 jours, pour les 2 derniers vous aurez besoin d'une photo. Le service est proposé à l'entrée mais fait perdre du temps si il y a foule. Le Parc est ouvert de 5h à 18h et vous pouvez acheter votre Pass la veille à partir de 16-17h et profiter ainsi d'un coucher de soleil supplémentaire sur Angkor Wat.

Hébergement

Angkor est un site touristique toute l'année donc il n'y a pas de morte saison et ici encore plus qu'ailleurs, les bons plans se réservent à l'avance. C'est le cas pour : Ei8ht Rooms, Paul Dubrule Hotel and Tourism School, The Villa Siem Reap et la Villa Loti. Mais comme nous ne savons jamais d'avance ce que nous allons faire, nous nous contentons de négocier un prix avec ceux qui ne sont pas complets, et là on peut avoir du -60%.

Angkor Star (Sivatha Street) : hôtel chinois au standard plus ou moins international. Propre, petit déj. buffet, satellite, internet et coffre dans la chambre. Initialement à 120$ négociée à 50$

Neak Pean (Sivatha Street) : les chambres du bâtiment principal sont laides mais côté piscine, ils ont des "chalets" sur 2 étages dont les chambres toutes en bois sont sympas, avec un balcon/terrasse agréable, négociée 35$. Petit déj moyen.

Notre restaurant préféré est l'Abacus Garden juste à l'écart de Sivatha Street, sur Om Khun Street. Grande maison Khmer tenue par un français, avec un agréable jardin, ambiance et déco sympa, bonne cuisine et prix relativement raisonnables pour Siem Reap.

CAMBODGE - Phnom Penh

Phnom Penh est une ville de taille moyenne assez sympa avec une architecture intéressante. Compte tenu de l'histoire dramatique de ce pays, certains lieux à visiter sont liés aux horreurs commises par les Khmers Rouges. Si votre sensibilité est un peu trop à fleur de peau, ne culpabilisez pas de ne pas les visiter, il y a plein d'autres façons de monter votre respect et de donner un coup de main à ce peuple attachant.

Hébergement

Il y a beaucoup d'hôtels et de guesthouses à Phnom Penh. Comme partout, les meilleurs rapports qualité-prix sont à réserver à l'avance car il n'y en a pas tant que ça. En ce qui nous concerne, on ne prévoit jamais rien alors c'est sur place qu'on trie ! Si vous n'êtes pas trop difficiles, vous pouvez quand même trouver une guesthouse pas trop chère mais de bien moindre qualité qu'à prix égal dans le reste du pays (sauf Siem Reap). Voici ceux qu'on a testé :

Le Billabong (5 rue 158) : petit hôtel d'une quinzaine de chambres sur 3 niveaux, il est situé dans une petite rue, caché derrière un mur blanc ce qui assure un peu de tranquillité. Le personnel est sympa et serviable et le petit déjeuner est inclus (bonnes crêpes). Dans l'ensemble il est d'un relativement bon rapport qualité-prix. Pour 36$ ou (39$ avec vue piscine), les chambres standard sont propres, pas très grandes mais ça va, équipées avec internet, câble et coffre-fort.

Le Scandinavia (4 rue 282) : une déception après tous les commentaires élogieux sur Tripadvisor. Pas désagréable, quelques efforts de déco mais un peu de laisser-aller par ci par là. Mauvais rapport qualité-prix pour le standard. La fenêtre de notre double à 49,50$ donnait directement sur la fenêtre d'une autre chambre, à portée de main (une première !).

Le Pavillon (227 rue 19) : grande maison de style colonial, dans un joli jardin, idéalement placée dans un quartier agréable (pas loin du palais royal) et pourtant en plein cœur de l'activité. Une bien belle adresse. Chambre double à 50$ quand même mais ça les vaut. Beaucoup de charme et contrairement à ce que nous avons pu lire sur certains commentaires, l'accueil a été très bien. La patronne (francophone) s'est gentiment renseignée auprès d'une agence sur les possibilités de transport dans le nord pour nous, avant même qu'il soit question de séjourner dans son établissement. Bon petit déj inclus.

L'Imprevu resort : Nous comptions rester quelques jours car la tranquillité du lieu (à quelques km de Phnom Penh) tant vantée dans les commentaires nous avait bien tentés. Nous sommes repartis en courant dès le lendemain matin ! Les bungalows (20$) qui devaient être jolis au début, arrivent en bout de course. Vu qu'il y a des interstices de partout, une moustiquaire sur les lits ne serait pas superflue. De plus, la vision d'un occidental d'un certain age batifolant avec une Khmer largement mineure au petit déj a de quoi dégoûter ! Qui peut bien tolérer ce genre de " personne " dans son établissement ? Enfin, le bruit constant des camions qui roulent 24h sur 24 à vive allure à quelques mètres de certains bungalows (route de PP très passante) est loin d'inspirer la détente. Nous avions réservé (pour une fois !) par internet en précisant que nous recherchions le calme et le patron nous avait répondu qu'il nous réservait un coin tranquille. Gagné : nous nous sommes retrouvés à côté de la route ! Quand nous lui avons dit que nous ne restions pas et qu'il a vu notre n° de bungalow, il a juste dit "ah ! ils auraient dû vous mettre plus loin de la route" en parlant du personnel local, il est là en touriste ou c'est son établissement ? Déjà que l'accueil a été tout simplement inexistant la veille...

Niveau restos, aucun ne nous a laissé de souvenirs impérissables ni en bien ni en mal. Ceux de la "croisette" de Phnom Penh (en bord de rivière) sont assez chers : emplacement oblige.

Petit détail : si vous faites renouveler votre visa, n'hésitez pas à le faire par votre hôtel ou par une agence. La commission n'est pas si importante si on calcule deux aller/retour en tuk-tuk plus l'attente sur place. En revanche, nous avons été nous même à l'ambassade du Laos pour le visa car c'était plus avantageux. Si vous restez au moins deux jours à PP, prévoyez les éléments nécessaires (2 photos, passeports, $) et déposez-les le matin à l'ambassade. Il n'y a pas foule alors si vous n'avez rien oublié, ça prend juste le temps de remplir le formulaire. Passez reprendre vos passeports le lendemain, ça va encore plus vite. Même avec les transports, ça reste encore nettement plus économique. De plus, vous pouvez en profiter pour aller faire un tour sur le marché Russe qui est dans le quartier.

CAMBODGE - Transports

Les déplacements sont très faciles au Cambodge. Il y a toujours un panneau avec des horaires de bus quelque part ou quelqu'un pour vous renseigner dans une guesthouse, un bar ou un resto. Il faut y mettre du sien pour rester en carafe dans ce pays !

Bus : Tous les lieux touristiques sont desservis par des bus locaux à des prix très raisonnables. Les tickets sont en vente aux terminus directement au bureau de la compagnie qui dessert la ville où vous vous rendez, en agence ou dans une guesthouse. Pour les destinations très touristiques telle Siem Reap, il y a des bus VIP avec prise en charge à votre hôtel, petite bouteille d'eau et clim façon froid polaire. Un peu plus cher que le bus local, un poil de confort en plus et le charme de la vie khmer en moins. Choisissez selon votre goût ou votre humeur.

Mini-bus : ce sont des vans qui ne partent q'au grand complet, ceci selon leurs critères alors ne vous attendez pas à démarrer dès que chaque siège est occupé. Normalement en tant qu'étranger vous échapperez au voyage sur le toit, dans le coffre ou à 3 sur le siège à côté du conducteur, c'est déjà ça ! Regardez combien de véhicules vont où vous souhaitez vous rendre et choisissez le plus complet, c'est celui qui partira en premier. Tarifs un peu négociables, voyez au feeling.

(Dans le van qui nous emmène à Banlung, ce Khmer a emprunté le chapeau de Dom et était très fier d'être pris en photo avec)

Voitures : sortes de taxis non officiels, qui comme les mini-bus, ne partent que complet et obéissent aux même règles de remplissage. Les 3 places du siège arrière sont considérées comme 4 et nous avons pris l'habitude de payer le prix de 3 places pour voyager confortable et n'avoir qu'une personne en plus. Tarifs peu négociables.

Sinon, il y a toujours quelqu'un allant vers votre destination et qui sera ravi de s'improviser taxi pour rentabiliser son trajet. Négociez.

Bateau : deux trajets sont réguliers sur le Tonlé Sap : Phnom Pen-Siem Reap en 4-6 heures et Siem Reap-Battambang en 4-6 heures également. En réalité, ça peu souvent durer facilement 3-4 heures de plus selon le niveau de l'eau. Nous n'avons pas expérimenté le premier (très cher 25$ par personne contre 6$ en bus) mais avons fait le fabuleux voyage de Battambang à Siem Reap. La première partie (qui est aussi heureusement la plus longue) sur la Rivière Sangker est magnifique et en plein cœur de la population locale. Dès que nous abordons le Tonlé Sap, les rives sont trop loin et il y a bien moins d'activité. L'arrivée au dock de Chong Khneas (terminus à 15 km au sud de Siem Reap) est incroyable. On traverse le village flottant et ses maisons multicolores pour débarquer au milieu du chaos des laissés pour compte de la "manne" Angkor qui se battent les restes de vos snacks de voyage. Peut se révéler choquant. Nous avons eu la chance de pouvoir faire ce voyage dans un bateau privé, loué par une sympathique famille Suisse rencontrée à Battambang et qui nous ont gentiment invités. Le fait de n'être que 6 sur ce long bateau en bois a grandement contribué au confort de ce voyage car nous avons croisé le bateau du jour, plein à craquer, pas moyen de se dégourdir les jambes et ceux qui avaient pris place sur le toit on dû le regretter après quelques heures sous le soleil. La place sur le bateau régulier est à 15$ par personne. Je ne connais pas le prix de location du bateau entier mais si vous pouvez vous regrouper pour en louer un à plusieurs, ça peut valoir le coup. Une dernière chose à l'intention de ceux qui préfèrent grappiller une heure de sommeil, il paraît qu'il est plus judicieux de faire ce périple au départ de Battambang où l'embarquement se fait en plein centre ville. Dans les deux cas, les bateaux réguliers partent à 7h mais l'embarquement se faisant un peu loin de Siem Reap, il faut en partir à 6h donc se lever aux aurores !

Pour les courtes distances et les villes :

Le tuk-tuk : très sympa, pratique et pas cher c'est notre moyen de transport local préféré. De plus, c'est idéal pour visiter une ville et ses environs, surtout si le chauffeur parle un peu anglais. Son côté "ouvert aux 4 vents" et sa relative lenteur sont appréciables pour ne rien manquer de ce qui nous entoure. Négociez et précisez que le tarif est pour tous les passagers et non par personne.

La motodup : en fait, chaque Khmer qui possède un scooter ou une moto vous proposera de vous emmener quelque part. Négociez.

CAMBODGE - Frontières terrestres

NOS PASSAGES AUX FRONTIERES TERRESTRES

Il est possible d'obtenir un visa d'un mois directement aux divers postes d'entrée sur le territoire cependant, renseignez-vous quand même à l'avance si vous empruntez un passage retiré.

Nous avons abordé le Cambodge une première fois en bateau par le delta du Mékong. Comme c'était un package Ho Chi Minh - Phnom Penh, l'employé du TO s'est chargé d'autorité des visas de tous les passagers moyennant commission. Tout s'est passé en douceur... sauf pour notre portefeuille !

Pour notre second passage, il s'est fait en bus par le sud de la Thaïlande. De Trat, nous avons pris un mini-bus pour Had Lek (passage frontière). Une parenthèse : à Trat si vous arrivez de Bangkok, allez immédiatement à droite au bout de la plate-forme de la gare routière où sont garés les transports pour la frontière. Départs toutes les 30 minutes (110 Bt). Ne vous laissez pas influencer par certains qui vous assaillent à la descente du bus en provenance de Bangkok en prétendant qu'il n'y a pas de bus pour cette destination. Ca n'est pas bien grave car ils cherchent juste à gagner un peu d'argent mais leurs prix sont nettement supérieurs au prix des mini-bus, à moins éventuellement de négocier pour plusieurs passagers.

Si vous arrivez un peu désorienté au poste frontière, vous ne pourrez pas couper à ceux qui vont s'emparer de votre passeport et remplir les fiches à votre place. En fait, ça vous évite de le faire vous-même pour 1$ mais si ça vous agace, faites la sourde-oreille avec le sourire et ne sortez votre passeport qu'à l'intérieur du bureau. Les douanier vont essayer de vous faire payer le visa en Baht à un taux nettement défavorable. Ayez des $ et posez le montant exact du visa (renseignez-vous au départ sur le prix du moment) sur le bureau et soyez souriant, courtois mais ferme et patient (nous avons argumenté 5 bonnes minutes).

C'était la fin d'après midi alors direction Koh Kong. Etant en couple, nous avons délaissé les offres de transport en moto (motodup) pour un taxi. Motodup : 50 Bt. Taxi : 50 Bt par personne en taxi partagé ou 200 Bt pour toute la voiture.

Petites infos en ce qui concerne le poste frontière de Poipet, passage obligé pour un accès direct à Siem Reap depuis la Thaïlande. Nous avons pris un bus local depuis Siem Reap car le ticket direct pour Bangkok nous semblait un peu cher. La piste défoncée est absolument indescriptible, pas de goudron, des ornières géantes... démoniaque ! Nous avons crevé à l'avant et comme il n'y avait aucune roue de secours et qu'il y avait deux doubles roues à l'arrière, le chauffeur en a pris une sur les quatre pour remplacer... réparation de fortune courante en Asie. Après 5 heures de voyage assez pénibles, nous passons la frontière, cherchons les bus et achetons nos billets pour Bangkok sur place. Comme prévu, le prix n'a rien à voir avec le tarif proposé à Siem Reap et nous avons économisé 10$ chacun. Je précise que des personnes ayant pris le ticket direct étaient dans les mêmes bus que nous (oui même le bus local), il n'y a donc pas l'argument du confort en plus.

Dans l'autre sens, beaucoup disent qu'il faut se méfier des tickets de bus "trop bon marchés pour être honnêtes" vendus sur Khao San road à Bangkok. Le bus arrive invariablement tard dans la nuit à Siem Reap après plusieurs "pannes" providentielles au cours desquelles vous consommez les boissons et snacks des "stands" tout aussi "providentiels" pour passer le temps. Vu l'heure à laquelle vous arrivez, vous êtes obligés de dormir dans la GH devant laquelle le bus s'arrête, à un tarif qui n'a rien à voir avec la qualité proposée et c'est comme ça qu'ils se rattrapent. Le billet pour les locaux est à environ 200 Bt (avant la fulgurante augmentation du prix de l'essence), si vous payez moins, ça n'est pas normal donc méfiez vous.

CAMBODGE

Notre premier contact avec le Cambodge n'a pas été une réussite. Nous ne sommes restés que 2 semaines, à Phnom Penh et Siem Reap et nous avons été horrifiés par les prix si disproportionnés par rapport à la qualité offerte. Et puis nous avons décidé de donner une seconde chance à ce pays et y sommes retournés deux mois. Inutile de vous précisez que nous avons bien fait de penser que nous avions dû passer à côté de quelque chose ! Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à son propre jugement... Il est certain qu'en ne séjournant que dans la capitale et la ville la plus touristique... d'Asie, nous ne mettions pas tous les atouts de notre côté ! C'est un pays émouvant et fascinant, les Khmers sont adorables et souriants et ces deux mois ont été fabuleux. Ne vous laissez surtout pas intimider par certains commentaires sur la soi-disant malhonnêteté des gens. OK il y a toujours des petits malins qui essayent de profiter des touristes mais pas plus (et peut-être même moins) que dans n'importe quel pays industrialisé ! Une petite anecdote dans ce domaine : nous arrivons tôt le matin au "bus terminal" de Koh Kong 1/2 heure avant le départ du bus pour Sihanoukville. Là on apprend que le seul bus du jour est complet et vu que nous n'avons pas la moindre intention de passer une deuxième nuit ici, nous négocions avec l'aide d'un habitant du coin deux places dans un mini-bus pour Kampot. Nous essayons de faire comprendre que nous souhaitons nous faire arrêter à l'embranchement de la route descendant à Sihanoukville, ceci uniquement s'il y a un moyen de transport pour nous y conduire. Un peu dans le brouillard concernant l'issue finale de ce trajet, nous embarquons pour un voyage très sympa. Les ponts n'étant pas terminés, nous prenons des bacs pour traverser les 4 ou 5 rivières. Nous avons eu la chance de ne pas avoir de délais d'attente trop long et ce fut très agréable. C'est avec un plaisir quasi enfantin qu'un des passagers tirait les poils sur les bras de Dominique. Ca l'a amusé pendant un bon moment... et nous aussi. La pilosité des occidentaux a dû être son sujet de conversation de prédilection pendant quelques jours ! Arrivés à l'embranchement tout va très vite. Notre chauffeur s'arrête, parlemente un peu avec le chauffeur d'une voiture, lui donne quelques billets, transfert nos sacs et repart avec un grand signe de la main. N'ayant rien payé à l'arrivée, nous avons compris que le chauffeur de mini-bus avait réglé notre trajet jusqu'à Sihanoukville. Il aurait été si facile de nous laisser nous débrouiller pour payer le trajet final nous même, après tout, c'est notre choix de nous arrêter avant Kampot. Ne soyez donc pas paranos mais restez simplement vigilants... comme chez vous ! Une dernière chose, si vous devez négocier quelque chose, faites le bien entendu avant la prestation.

Les préparatifs

C'est par là que tout voyage commence. En premier lieu, savoir quelles sont les formalités à accomplir pour l'entrée sur le territoire du ou des pays qu'on veut visiter. Si il faut faire une demande de visa au préalable, il est plus sage de s'y prendre suffisamment à l'avance pour avoir le temps de régler un éventuel contretemps. L'alternative est de passer par Action-Visas, c'est plus rapide mais plus cher.

Ce que nous mettons dans nos bagages

Nous avons un chalenge supplémentaire, le sac à dos de Dom étant totalement consacré au matériel photo, vidéo etc... tout le reste doit rentrer dans un seul sac. Bricoleur, il prend aussi une petite boite "bricolage d'urgence" plate, pour se glisser facilement dans son sac. Elle contient un petit tournevis fin avec quelques têtes interchangeables dont une minuscule pour lunettes et matériel photo, 3 ou 4 vis de tailles différentes (plus utile qu'on imagine), quelques petits colliers de serrage en plastique, quelques punaises à grosse tête en plastique réutilisables (fixation moustiquaire, rideau improvisé avec paréo...), un petit rouleau pas trop épais de ruban adhésif style Chatterton. Ayant quelques appareils nécessitant des piles (lampe, MP3...) il prend aussi des piles rechargeables et un petit chargeur, ça ne prend pas plus de place que des piles de rechange, coûte moins cher et ça évite de laisser des piles usagées un peu partout.

Pour une destination tropicale, nous prenons de préférence des vêtements confortables dans des matières naturelles, au moins un ensemble couvrant bras et jambes pour le soir (moustiques oblige), un vêtement chaud (soirées fraîches, nuits dans un bus...), sous vêtements et maillots de bain. Pour les chaussures, si du trek est prévu, autant les porter durant le transport et ne pas alourdir les bagages sinon, une petite paire de chaussures fermées et confortables peuvent s'avérer utiles. Sur place, après divers essais nous n'avons pas trouvé mieux qu'une banale paire de tongs. Pour les indispensables chapeau et paréo, autant les acheter en arrivant ce sera de toute façon moins cher. Il y a beaucoup de pays où les vêtements sont très bon marché et beaucoup de voyageurs conseillent de partir à vide ou presque et de s'habiller sur place. C'est une bonne idée mais nous avons choisi de partir avec le plus de vêtements possible dont on ne veut plus et de les donner sur place à des familles pauvres. Ca aide des gens qui en ont besoin et qui sont ravis de plus, ça laisse la place vacante dans le bagage pour tout ce qu'on veut ramener au retour.

En ce qui concerne la pharmacie, la notre est un peu spéciale car nous sommes réfractaires aux médicaments. Si vous avez vos habitudes dans ce domaine, vous saurez quoi emporter. Voici quand même notre liste, ça peut donner des idées.

Une bouteille de "Tégarome" : Excellent désinfectant naturel. Pour tous les bobos, petites plaies, boutons, ampoules, piqûres d'insecte, brûlures légères. Contrairement aux désinfectants liquides, sa texture huileuse permet d’agir plus longtemps sur la plaie.

Une bouteille de "Citrobiotic" : multifonction, cet antimicrobien à base d'extrait de pépins de pamplemousse est efficace aussi bien en usage interne qu'externe. Utilisé en préventif et en curatif, il nous permet de rester en bonne santé durant tout le voyage et d'éviter la désagréable "turista" dont 90% des voyageurs rencontrés avaient souffert au moins une fois. En 5 mois d'Asie, dont 1 en Inde nous n'avons pas même expérimenté l'ombre d'un symptôme.

Une bouteille d'huile essentielle de citron : pour un problème de digestion, une goutte dans un verre d'eau et le résultat est carrément immédiat.

Une bouteille d'huile essentielle de Lavande : en massage sur les tempes en cas de maux de tête.

Une boite de probiotiques : pour la flore intestinale, si on ne mange pas de yaourts c'est très utile.

Une bouteille "d'Esculape" : mélange d'huiles essentielles pour les éventuels refroidissement ou en prévention pour mes sinus fragiles. Nous en respirons également quelques gouttes sur un mouchoir dans les bus par exemple, très utile quand on passe plusieurs heures entourés de gens qui toussent ou éternuent.

Un "spray nomade d'urgence" : à base de propolis (57%), ce spray pour la gorge coupe court à tout début d'irritation.

Enfin des pansements, une bande et du coton hydrophile.

Bien sûr, fidèles à nos convictions nous ne prenons pas d'anti-paludéen et pratiquons la prévention (vêtements couvrants le soir et répulsifs) 

Pour le reste, nous emportons une moustiquaire imprégnée, des sacs à viande peuvent être utiles pour certains endroits à l'hygiène douteuse, un sac fourre-tout fin, un sac en plastique (pour tout ce qui craint l'humidité... ou la poussière), deux paréos (c'est fou l'étendue des utilisations possibles de cet accessoire, enroulé bien serré ça peut même servir d'arme de défense !), un nécessaire de couture, une lampe de poche, un couteau suisse sans trop d'accessoires inutiles (à mettre dans le bagage en soute), 2 stylos, des bouchons d'oreilles (remplacés récemment par les écouteurs-«bouchons» des MP3), corde en synthétique (fine, solide et légère) multi-usage, quelques pinces à linge en bois (elles prennent moins de place), cadenas, épingles à nourrice, des sifflets (si on se perd), des ciseaux pliants, chapeaux, lunettes de soleil et l'accessoire dont on ne peut plus se passer : notre "Bite Away". Ce petit appareil à pile soulage la démangeaison due aux piqûres d'insectes par application d'une petite plaque qui détruit le venin en chauffant. Brûle un peu à l'application pendant 5 secondes mais est tellement efficace que c'est un inconvenient secondaire pour nous !

A porter sur soi : une ceinture porte-billets ou une pochette tour de cou avec un petit sac plastique pour protéger argent et papiers de la transpiration.

Voilà à peu près notre équipement à quelques variations près, il ne nous reste plus qu'à nous évader...