Pas beaucoup de charme non plus en ce qui concerne le village par lui-même en revanche, le folklore local y est beaucoup plus présent qu’à San Pedro ou Pana. Santiago est peuplé d’indiens Tzutuhil qui portent au quotidien leurs magnifiques vêtements traditionnels bien évidemment très colorés. Dès l’arrivée, que ce soit en bus ou par bateau, il y a toujours un gamin ou un guide (faussement officiel) pour trainer les visiteurs dans la demeure du moment de "Maximon", une espèce de divinité locale dont la tradition veut qu’il soit hébergé par une famille différente tous les ans. Cigare au bec, il attend les fidèles et leurs offrandes de fleurs, cigarettes ou alcool, enveloppé dans les vapeurs d’encens. Nous nous promenons sur le marché grouillant et errons dans les ruelles en nous imprégnant de l’atmosphère locale. Les étals débordants d’artisanat envahissent la rue qui mène au port, tentant immanquablement le touriste de passage par la beauté des couleurs et la dextérité des artistes.

Tous les jours il y a des "Chickens" qui partent de San Pedro pour Los Encuentros en desservant les jolis villages typiques d’Atitlan. La route encore plus belle et le panorama plus impressionnant que l’axe Solola/Pana rend ce petit voyage qui n’a l’air de rien inoubliable. Los Encuentros, est le carrefour principal où on change de bus pour accéder à Chichi, Huehue, La Antigua…